Avec Christophe Urios, il y a toujours du sport. Parfois, le spectacle est carrément meilleur sur la touche que sur le terrain. Dans cette séquence, l’ancien boss du CO (Castres Olympique à l’époque), ne rate jamais une occasion de livrer quelques punchlines aussi savoureuses qu’imprévisibles.
Quand un médecin devient "l'ennemi public numéro 1"
Lors du match Clermont – Castres, cru 2016, Christophe Urios, remonté comme une pendule, s’est enflammé après avoir repéré ce qu’il croyait être un « intrus » sur la pelouse. Bras levés, regards noirs, grands gestes façon chef d’orchestre en colère : la totale.
Sauf que voilà… L’homme en question n’était pas un espion clermontois, ni un envahisseur en claquettes-chaussettes, mais bien… le médecin de l’ASM, venu soigner un de ses protégés.
Le quatrième arbitre a bien tenté de calmer le volcan en éruption en lui expliquant la situation. Car oui, même face à un médecin, Urios reste fidèle à son style : engagé, entier, et sans filtre.
“Oh mais qu’est ce qu’il fait lui ? Mais il nous casse les couilles là Oh !
Après avoir compris le métier de l’envahisseur de terrain, on a retrouvé un Christophe un peu penaud, mais pas totalement désarmé.
Crédits : Canal +, Top 14 | Christophe Urios
Christophe Urios, un homme dans le match
A chacun de ses matchs, l’actuel coach de l’𝗔𝗦𝗠 𝗖𝗹𝗲𝗿𝗺𝗼𝗻𝘁 𝗔𝘂𝘃𝗲𝗿𝗴𝗻𝗲 peut compter sur un seizième homme de choix. Souvent entraîneur, parfois même arbitre assistant, on ne serait pas surpris de voir prochainement le viticulteur Christophe Urios entrer sur la pelouse du stade Marcel-Michelin pour aider ses protégés. Alors à Castres sur cette séquence, le technicien nous régalait d’un enchaînement savoureux.
Qu’est-ce qu’il fait lui? OH! Il nous casse les couilles! OH! Mais qu’est ce qu’il fait? […] Ah c’est un médecin? Excusez-moi …
Crédits : Canal +, Top 14 | Christophe Urios
Christophe Urios, un homme de spectacle
Il y a les entraîneurs qui commentent avec mesure, et puis il y a Christophe Urios. Avec son accent rocailleux et son franc-parler sans filtre, le boss a élevé l’art de la punchline au rang de sport olympique. Qu’on se souvienne de ses sorties restées dans les annales : « Il me tarde de sentir l’odeur des merguez », « Je suis pas un petit mec », ou encore son désormais mythique : « Parfois on a tendance à enculer les mouches… ». Avec Urios, chaque conférence de presse devient un festival de vérités cash, balancées comme des plaquages pleine poitrine. Pas besoin de traducteur : chez lui, ça claque, ça pique, mais surtout, ça respire l’authenticité…
Avec Christophe Urios, tout le monde doit être prêt : ses joueurs, ses adversaires… et même les médecins. Parce qu’à Castres ou ailleurs, il suffit d’une étincelle pour que le spectacle commence. Et franchement, pour nous, c’est cadeau.
